Nogaro accueille des Coupes de Pâques estivales très réussies !

Le Championnat de France FFSA des Circuits est reparti sur des chapeaux de roues ce week-end sur le Circuit Paul Armagnac de Nogaro. Même en août, les incontournables Coupes de Pâques ont ouvert la saison du sport automobile français et les fans se sont régalés, tant ceux qui étaient dans le Gers que ceux qui ont suivi la plupart des courses en direct sur internet.

Pas moins de 24 courses – réparties sur 7 séries différentes – étaient au copieux menu des Coupes de Pâques 2020, exceptionnellement reportées en août suite à la crise sanitaire que le monde traverse actuellement. En attendant de se retrouver à Magny-Cours pour la suite du Championnat de France FFSA des Circuits, du 11 au 13 septembre, voici ce qu’il faut retenir de ce week-end gersois.

Championnat de France FFSA GT : la variété au rendez-vous

Discipline phare du sport automobile national, le FFSA GT proposait un magnifique plateau malgré les circonstances actuelles. Pas moins de trente-trois GT4, représentant sept marques prestigieuses, étaient au départ. Et pour débuter la saison en force, ce ne sont pas deux mais trois courses de 60 minutes qui étaient au menu. Preuve du bel équilibre dans le championnat, les sept constructeurs ont tous placé une voiture sur l’un des podiums ce week-end.

En Pro-Am, on a recensé trois vainqueurs différents, mais c’est un quatrième équipage qui mène le championnat ! Rodolphe Wallgren et Vincent Beltoise, impressionnants de régularité (3e, 2e et 2e) sur l’Alpine du Mirage Racing, comptent six points de plus que les doubles champions Grégory Guilvert et Fabien Michal (Audi R8 LMS GT4 – Saintéloc Racing). Très réguliers également, Christopher Campbell et Nicolas Prost pointent au 3e rang, à égalité avec Nicolas Gomar et Mike Parisy (Aston Martin Vantage GT4 – AGS Events), les vainqueurs de la 3e confrontation. Lauréats de la course 2 mais pénalisés dans les deux autres (temps minimal de pit-stop non respecté puis contact en piste), Jean-Luc Beaubelique et Jim Pla (Mercedes-AMG – AKKA ASP) sont cinquièmes du classement provisoire, ex-aequo avec leurs équipiers Fabien Barthez et Vincent Marserou. Quant aux premiers lauréats de la saison, Philippe Giauque et Morgan Moullin-Traffort (Alpine A110 GT4 – Mirage Racing), ils ont par la suite été contraints deux fois à l’abandon.

Les choses furent plus limpides en Silver Cup avec trois victoires pour Benjamin Lessennes et Ricardo van der Ende (BMW M4 GT4 – L’Espace Bienvenue), même si le duo belgo-néerlandais a souvent dû résister à la pression de la concurrence en fin de course. Deux fois sur le podium, Robert Consani et Benjamin Lariche (Ginetta G55 GT4 – Speed Car) emmènent un groupe de chasse très compact avec Julien Piguet-Aurélien Panis (deux fois 3e avec la Supra du Toyota Gazoo Racing France by CMR), Thomas Drouet-Paul Petit (Mercedes-AMG – AKKA ASP) et Fabien Lavergne-Edouard Cauhaupé (Mercedes-AMG – CD Sport).

En Am Cup, Sylvain Caroff et Erwan Bastard (Ginetta G55 GT4 – ANS Motorsport) ont remporté la troisième course tout en se montrant très réguliers. Ils devancent dans le classement provisoire Christophe Hamon et Pascal Huteau (Audi R8 LMS GT4 – Full Motorsport), les premiers vainqueurs de la saison, et le duo Wilfried Cazalbon-César Gazeau, qui ont offert à la Toyota GR Supra GT4 sa première victoire de catégorie au terme de la course 2.

Championnat de France F4

Course 1

Si les hommes de tête prenaient un départ impeccable depuis les premières lignes de la grille de départ, un premier incident de course entraînait quelques modifications au sein du peloton. Loris Cabirou était relégué d’entrée en queue de peloton, tandis que Romain Leroux devait renoncer avant même la fin du premier tour. Aux avant-postes, les Japonais Ayumu Iwasa et Ren Sato confirmaient leur performance des chronos et creusaient un premier écart sur Isack Hadjar. Le Néerlandais Marijn Kremers parvenait à prendre le sillage du Français grâce à un dépassement sur l’Ukrainien Ivan Peklin, peu après l’extinction des feux.

Au fil des tours, Iwasa et Sato poursuivaient sur un rythme très soutenu, s’échangeant fréquemment les meilleurs temps. Sato finissait par se l’approprier en 1’26”748, mais Iwasa tenait bon et remportait cette première course de la saison. Isolé en 3e position, Hadjar complétait logiquement le podium.

Course 2

Profitant de la grille inversée pour les 10 premiers de la Course 1, Lev Lomko se plaçait en pole position sur la grille de départ de la Course 2 avec Loris Cabirou à ses côtés. Lomko s’élançait parfaitement, tandis que Cabirou cherchait rapidement à doubler le jeune Russe, comme il avait pu le faire dans la course précédente. Mais finalement, Lomko se donnait un peu d’air, puisque Cabirou se retrouvait sous la pression d’Ivan Peklin, plus rapide que Valentino Catalano en début de course.

Le peloton restait groupé, offrant des duels animés à tous les niveaux du peloton. La situation évoluait encore davantage dans les derniers tours. Le mano a mano entre Cabirou et Peklin profitait à Catalano qui s’installait en 2e position derrière Lomko. Peklin finissait par avoir raison de Cabirou, scellant la hiérarchie du podium avec un Russe devant un Allemand et un Ukrainien.

Course 3

Parti en première ligne extérieure suite à sa performance lors de la séance de qualification, Isack Hadjar espérait pouvoir inquiéter le poleman Ayumu Iwasa dans la Course 3, ou tout du moins fêter un deuxième podium après celui du samedi. Hélas pour le jeune Français, sa monoplace donnait rapidement quelques signes de faiblesse et il finissait par renoncer dès le 5e tour. Dès lors, c’est Ren Sato qui prenait en chasse son compatriote Ayumu Iwasa. Les deux Japonais imprimaient alors un rythme incroyable aux avant-postes et creusaient un écart conséquent sur le peloton de chasse. Tout en s’adjugeant le meilleur tour en course, Iwasa gardait le contrôle sur son rival durant toute la course et montait logiquement sur la première marche du podium. Ayumu et Ren, qui ont choisi de s’installer en France cette année pour mieux s’intégrer au sein de la FFSA Academy, se retrouvent 1er et 2e du classement provisoire du Championnat de France F4 certifié FIA.

Clio Cup France

Grandement attendue, Nouvelle Clio Cup a fait ses grands débuts en compétition sur le Circuit Paul Armagnac de Nogaro.

À l’image de ses glorieuses aïeules, le modèle proposé par Renault Sport Racing a séduit d’entrée en offrant des courses disputées, intenses et pleines de rebondissements. Nicolas Milan (Milan Compétition) a ouvert le palmarès de cette cinquième génération en réalisant le doublé dans le Gers, mais la concurrence est loin d’avoir dit son dernier mot !

Parti troisième samedi et dimanche, le pilote-préparateur du Lot-et-Garonne ayant déjà remporté cinq titres en Clio Cup France s’est d’abord imposé devant David Pouget (GPA Racing) et Alexandre Albouy (GPA Racing) avant de récidiver face à isidro Callejas (Chefo Sport), tout juste âgé de seize ans, et David Pouget. Nicolas Milan repart ainsi du Gers en tête du classement général devant David Pouget et Kevin Jimenez (GPA Racing).

Pour sa première apparition dans la discipline, Romain Boeckler (BRS Racing Team) l’a emporté par deux fois dans la catégorie Juniors tandis que Laurent Dziadus (Team Lucas) et Samuel Chaligne (T2CM) ont partagé les victoires du côté des Gentlemen.

Alpine Elf Europa Cup

312 jours. Depuis que le drapeau à damier s’était abaissé au Circuit Paul Ricard en octobre, les concurrents de l’Alpine Elf Europa Cup et leurs Alpine A110 Cup avaient dû attendre 312 jours avant de retrouver la compétition à Nogaro.

Pour ouvrir les débats, dix-huit pilotes étaient présents, dont Mateo Herrero (Herrero Racing). Le vainqueur de la catégorie Junior en 2019 était d’ailleurs le plus rapide à reprendre le rythme en menant quatre des cinq séances d’essais avant de s’offrir les trois pole positions en jeu.

Mateo Herrero s’imposait le samedi au terme d’un duel d’anthologie l’ooposant à Pierre Sancinéna (Racing Technology) dans les deux derniers tours avant de résister à nouveau le lendemain face à Jean-Baptiste Méla (Autosport GP). Le triplé lui échappait toutefois puisqu’Edwin Traynard (Autosport GP) l’emportait au terme d’une incroyable remontée.

Cinquième sur la grille, septième après deux boucles, Edwin Traynard enchaînait les dépassements pour prendre les commandes en moins de dix tours et sceller sa première victoire dès son premier week-end dans la discipline lors d’une course marquée par l’accident spectaculaire d’André Negrão (Racing Technology), dont Lilou Wadoux (Autosport GP), Gosia Rdest (Racing Technology) et Louis Méric (Herrero Racing) étaient les victimes collatérales.

Le Junior Mateo Herrero repart du Circuit Paul Armagnac de Nogaro en tête du classement général devant Jean-Baptiste Méla et Pierre Sancinéna. Double vainqueur dans sa catégorie, Philippe Bourgois (Racing Technology) mène également les débats chez les Gentlemen.

Sprint Cup by Funyo Sport-Proto

Ciel bleu azur et soleil de plomb attendent de pieds fermes les tous nouveaux prototypes de. Romain Angebeau, les fameuses Funyo SP05 EVO, du fait de leurnouvel échangeur air/air, promesse d’une fiabilité accrue. Deux nouveaux pilotes découvrent la Funyo cette année. 5 « anciens » effectuent leur grand retour. Une saison 2020 qui s’annonce intense avec 5 meetings en 4 mois et 3. anciens champions de la discipline en quête d’un nouveau titre.

Ces Coupes de Pâques démarrent très fort avec un nouveau record du tour pour. cette catégorie proto sur le circuit Paul Armagnac lors des qualifications. C’est en effet le champion 2018 Aurélien Robineau, Bleu Mercure Racing, qui améliore de plus d’une seconde et 3 dixièmes les temps de l’an dernier devant le double Champion, Marc Antoine Dannielou, HMC Racing, qui fait son retour au volant des prototypes bretons qu’il affectionne tant.

Sur la seconde ligne on retrouve le vainqueur dans les rues de Pau l’an dernier. Stéphane Codet, du team Pôle Position 81, et le Champion 2015 Gwenaël Delomier, Bleu Mercure Racing. Notons la performance des nouvelles Funyo SP05 EVO, associées aux pneus Michelin, puisque ces 4 pilotes amélioraient notablement le record 2019 du champion Nicolas Cannard.

Comme le dit Romain Angebeau dirigeant de la marque Funyo « Il se passe toujours quelque chose en Funyo ! ». 2020 ne déroge pas à la règle avec une intensité en course à tous les niveaux du peloton et dans les différents classements qui composent la Sprint CUP by Funyo, scratch, Gentlemen (+ de 55 ans) et Espoirs.

Le public gersois venu nombreux a pu suivre 4 courses de 20mn passionnantes. Nous avons applaudit ce weekend, 4 podiums totalement inédits récompensant 2 fois Gwenaël Delomier le samedi et Stéphane Codet tout autant le dimanche ! Derrière la bataille fit rage pour les deuxièmes et troisièmes marches notamment entre Marc Antoine Dannielou, Edouard Héry, Patrick Seillé et son coéquipier Aurélien Robineau, très rapide et malheureux lors de 3 courses sur 4 Et qui nous a gratifié de belles remontées.

Les accessits furent tout aussi disputés et le Top 10 changeant régulièrement d’ordre au fil des tours tout au long du week-end : David Chiche, Pôle Position 81, Christian Camboulive, HMC Racing, ses équipiers Olivier Gauclère, Frank Lefèvre ou encore le jeune Hugo Condé. Sans oublier les belles performances de Benoît Eveillard, Belt Racing. Les frères Vassal, Christian et Michel du team RV Compétition, les pilotes AVP Sosthène Rousseau, le jeune Kevin Barthes
Impressionnant dans le TOP 6 et Claude Chaumot ainsi que le toujours souriant Marcel Sciabbarrasi.

Assurément tous ces pilotes méritaient de monter sur les podiums du Weekend, tant
les batailles furent nombreuses et âpres ! Dans la catégorie Gentleman, ce sont 2 victoires pour le champion 2019 Edouard Héry et pour Marcel Sciabbarrasi dont ce fut le grand retour après plusieurs saisons loin des pistes. Grande régularité pour Michel et Christian Vassal, qui se partageaient le volant, 4 courses et 4 fois sur le podium Gentlemen dans cette catégorie !

Très beau podium de Jean Claude Rolland, HMC Racing, qui va en appeler d’autres lors des prochains mois. Chez les Espoirs, des pilotes se sont illustrés comme Marc-Antoine Dannielou, Gwenaël Delomier et David Chiche et Kevin Barthès, le titre Espoir se jouera certainement entre ces 4 là.

Communiqué Pôle Presse FFSA / Photo © SRO / Dirk Boagerts

Des nouvelles de Thomas Drouet

J’espère que vous allez bien et que vous profitez des beaux jours.

Je viens vous donner quelques nouvelles, la saison 2020 va (ENFIN!) bientôt démarrer.

Depuis Mai et la réouverture des circuits nous avons effectué plusieurs séances d’essais sur différentes pistes.

Début Juillet nous étions sur le circuit de Nogaro, qui accueillera la première manche de la saison du GT4 France (21-23 août), pour 2 jours de tests officiels avec les autres concurrents du championnat FFSA GT ! Tout s’est très bien déroulé, je signe le 2 ° meilleur chrono sur les deux jours de test, un souffle derrière Jim Pla sur la voiture sœur.

Le rythme est là, nous sommes prêts à nous battre !

Ces 2 jours ont également été l’occasion pour moi de monter dans la Mercedes-AMG GT3 #87 avec laquelle je prendrai part aux Total 24 Hours of Spa à l’automne (22-25 octobre). C’était donc ma première « vraie » journée de test avec la voiture, et les temps étaient très bons !

La saison s’annonce incroyable, et le rythme sera intense avec 3 mois de courses non-stop !

A côté de cela, un petit mot pour vous dire que je viens tout juste de rendre mon dernier dossier, dans le cadre de mon Master 1… Là aussi c’était intense mais positif !

Plus qu’un mois à patienter avant le coup d’envoi de cette superbe saison, je continue ma préparation physique, perte de poids (déjà -7 kg depuis le confinement) ; mentale, concentration.

Je vous remets mon calendrier en pièce jointe, et je vous tiendrai bien sûr informés des possibilités qui s’offriront à nous sur les courses, au niveau du public accepté, invités etc…

Encore un immense merci pour votre soutien, même dans des périodes compliquées je peux compter sur vous et cela représente énormément pour moi, j’ai hâte de me battre et de vous faire honneur !

Sportivement,

Thomas Drouet